Militarisation du climat et guerre hors limites : réalité des armes météorologiques
Chers amis, chers lecteurs,
Je suis intervenu dans le “Libre journal de Géopolitique Profonde” sur Radio Courtoisie, sur le thème de la guerre climatique dans l’agenda globaliste (intervention à 56 minutes).
Une intervention basée sur l’ebook Globalisme et guerre climatique, publié sur strategika.fr (site actuellement en réparation après une attaque), et sur un article publié dans la revue Géopolitique Profonde.
Voici cet article en exclusivité pour les abonnés de la lettre stratégique Polemos.
Bonne lecture.
Existe-t-il des moyens technologiques d’influer sur la météo et/ou le climat ? Si oui, ces moyens sont-ils déjà employés et ont-ils ou peuvent-ils avoir un impact effectif et significatif ? Est-il possible qu’un épisode long de sécheresse, ou à l’inverse des pluies anormalement intenses ou même des tempêtes, puissent être générés de manière artificielle et être ainsi employés comme les vecteurs tactiques et furtifs d’une véritable guerre invisible ?
En 1970, dans son livre Between two ages, Zbigniew Brzezinski posait le constat suivant : « La technologie va doter les dirigeants des principaux pays de techniques capables de mener en secret une guerre dont seules des forces de sécurité réduites au minimum seraient au courant (…) On pourrait utiliser des techniques comme la modification des conditions climatiques pour engendrer des périodes prolongées de sécheresse ou d’orage. » [1]
Dès 1958, sur la question de la modification météorologique, le futur président des États-Unis Lyndon B. Johnson faisait quant à lui ces remarques : « Depuis l'espace, les maîtres de l'infini auraient le pouvoir de contrôler la météo de la terre, de provoquer des sécheresses et des inondations, de modifier les marées et de faire monter le niveau de la mer, de détourner le Gulf Stream et de transformer les climats tempérés en climats glacials. » [2]
Puis en 1962 encore : « (…) Cela pose les bases du développement d'un satellite météorologique qui permettra à l'homme de déterminer la couche nuageuse de la planète et, en fin de compte, de contrôler la météo ; et celui qui contrôle la météo contrôlera le monde »[3]
Plus récemment, lors d’une conférence de 2016 auprès du C.F.R - Council on Foreign Relations, l’ancien directeur de la C.I.A John O. Brennan évoquait : « l'ensemble des technologies, souvent désignées collectivement sous le nom de géo-ingénierie, qui pourraient potentiellement aider à inverser les effets du réchauffement du climat mondial. »[4].
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